Conseils pour préparer ses affaires de randonnée

Entre les volcans, les étendues sahariennes et les parenthèses tropicales, l’archipel des Canaries est l’endroit rêvé pour vivre en toute liberté une merveilleuse aventure. Au cœur de l’océan Atlantique, au large des côtes sahariennes, l’archipel des Canaries est surtout l’endroit idéal pour s’adonner à la randonnée en crapahutant sur un champ de lave, en s’enlisant dans le désert ou encore en se hissant à flanc de montagne au cœur d’une végétation luxuriante, le tout sous une température éternellement printanière. Petit coin de paradis en somme aux paysages et aux couleurs incroyables. Si les formalités administratives sont bouclées, la réservation d’une randonnée de 8 à 15 jours aux Canaries sur Atalante.fr est formalisée et le billet d’avion acheté, il n’en demeure pas moins qu’il faille impérativement avoir le matériel adéquat. Tel un cuisinier qui dispose de sa propre « serviette de chef », le randonneur se doit lui aussi de se doter du bon matériel de randonnée. 

Le matériel de randonnée : les basiques

Certes la randonnée pédestre est une activité de plein air qui est accessible et praticable pour tous celles et ceux qui se trouvent en bonne condition physique. Mais à l’image de toutes les activités sportives, il faut du matériel et, le bon.

Les chaussures

Parce que le but de la randonnée est de marcher en suivant un itinéraire, balisé ou non, il est crucial d’avoir une bonne paire de chaussures spéciales « rando ». Mieux vaut les essayer en fin de journée avec une paire de chaussettes adaptées. Les pieds étant gonflés, cela permet de savoir si les chaussures sont bien à la bonne taille et bien ajustées. Ensuite selon le terrain, mais aussi les fragilités éventuelles au niveau des chevilles, les chaussures peuvent être à tige basse ou haute, souple ou plutôt rigide, imperméables avec une membrane imper-respirante ou aérées. Chacun doit trouver celles qui est le meilleur compromis entre confort et fonctionnalité.

Les chaussettes

Exit les chaussettes de montagnard comme le grand-père de Heidi. Aujourd’hui, il existe des chaussettes fines, légères qui épousent la forme des pieds et surtout qui évacuent la transpiration. Certains modèles présentent également des renforts au talon et au niveau des os des orteils, elles évitent ainsi à l’usage, de former des ampoules au niveau des zones de frottement. Là encore, le choix d’une paire de chaussettes se fait en fonction de la morphologie de ses pieds notamment.

Les vêtements

Inutile de vider son dressing. Mieux vaut adopter la technique des trois couches : une couche près du corps qui évacue la transpiration, une couche thermique puis une couche de protection coupe-vent, imperméable avec une capuche détachable. C’est l’astuce pour faire face à toutes les évolutions de la météo et éviter de transporter avec soi des affaires superflues. Pour le bas, mieux vaut opter pour le deux en un : le pantalon qui se transforme en short d’un zip par exemple. Attention à ne pas oublier une paire de gants fins, un bonnet et un cache-cou pour le bivouac en altitude !

Le sac à dos et les bâtons de marche

Le royaume des sacs à dos est l’image des paires de chaussures : il y en a pour tous les goûts, tous les besoins, toutes les envies. Quoi qu’il en soit, là encore il y a une astuce. Quel que soit le style, le choix du sac à dos se fait en fonction de la randonnée. Pour la petite ballade dominicale, un sac entre 10 et 15 litres suffit, pour une randonnée sur la journée mieux vaut opter pour un sac entre 25 et 30 litres, dans le cas d’un trekking itinérant, le sac de 40 à 60 litres est parfait. Au-delà de 70 litres, les sacs à dos sont plutôt destinés à une randonnée en plein hiver. 

Quoi qu’il en soit, l’important est de l’essayer. Ce dernier doit disposer d’une largeur et d’une épaisseur de bretelles qui ne gênent pas, avoir une ceinture ventrale. Et surtout, les sangles doivent pouvoir s’ajuster. Le sac à dos doit être léger et solide à la fois sans oublier bénéficier de zones de rangements aussi bien extérieures qu’intérieures comme une attache pour accrocher les bâtons de marche. D’ailleurs, pour choisir la bonne longueur de ses bâtons il suffit de multiplier sa hauteur par 0.7.

Le reste du matériel

Il est évident que le sac doit également contenir une trousse de premier secours et une couverture de survie, du matériel de bivouac – housse de pluie, tente, matelas, sac de couchage, réchaud notamment – en cas de randonnée itinérante, mais aussi de la crème solaire, un stick à lèvres, un couvre-chef et une bonne paire de lunettes de soleil. Sans oublier une lampe de poche dynamo, une boussole, de la nourriture adaptée, de l’eau et un moyen de la purifier, un couteau multifonctions. 

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