Lorsque l’on évoque les Caraïbes, les premières images qui nous viennent à l’esprit sont la mer azur, les plages de sable blanc, le soleil et les voiliers. C’est peut-être cliché mais c’est surtout la réalité. Un chapelet d’îles aussi jolies les unes que les autres se succèdent et font le bonheur des très nombreux touristes qui posent leurs bagages, chaque année, le temps d’un séjour enchanteur.
Luxe et discrétion
Pour bien situer et comprendre ce que sont les Caraïbes, un petit point géographique s’impose. A proximité des Amériques centrale et du Sud, elles se composent de 14 Etats souverains tels la Jamaïque, Cuba et la République dominicaine, et de 17 dépendances, à l’image de la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin ou encore Saint-Barthélemy, plus communément appelée Saint-Barth. De par son histoire, cette dernière – découverte par Christophe Colomb qui la baptisa ainsi en l’honneur de son frère Bartolomé, en 1493, puis colonisée à de nombreuses reprises – a su conserver toute son authenticité. Preuve en est : Gustavia est parcourue par d’étroites ruelles et quartiers typiques. Les maisons traditionnelles aux toits verts et rouges comme les cases créoles, côtoient des villas d’architecte au luxe épuré et autres hôtels lovés dans les rochers au cœur d’une végétation luxuriante. Convoitée par les fortunés et la jet set internationale (pour la petite histoire, en 1957, c’est le milliardaire David Rockefeller qui, le premier, achète une propriété. Ses amis américains le suivent et apportent dans leurs bagages le luxe et autres excentricités), Saint-Barth a malgré tout su préserver son caractère, son élégance et sa discrétion.
Loin de l’agitation, les amoureux de la nature découvriront un patrimoine paradisiaque. Des piscines naturelles insoupçonnées de Toiny à la côte sauvage et Grand Fond, le voyageur plonge au cœur d’une végétation dense, avant inévitablement de s’alanguir sur une plage de sable fin. L’anse du Gouverneur, telle une carte postale, la plage de Saline ou celle de Saint-Jean, le choix est vaste et la sensation ultime d’avoir lâché prise.